Rebondissement dans l'affaire Lafarge

Quelques mois après la vague d’inculpations de cadres et dirigeants, dont l'ex PDG de Lafarge, Bruno Lafont pour financement d'une entreprise terroriste et/ou mise en danger de la vie d'autrui, c’est un nouveau rebondissement que connaît le cimentier Franco-Suisse. 

Jeudi 28 juin, c’est Lafarge SA en sa qualité de personne morale qui a été mise en examen pour complicité de crime contre l’humanité pour avoir financé des organisations terroristes en Syrie (dont l’Etat Islamique) afin de pouvoir poursuivre son activité sur le territoire. 

Cette accusation historique dont les retentissements pourront se montrer extrêmement difficiles a conduit Lafarge à un placement sous contrôle judiciaire avec une caution de 30 millions d’euros.

Ces accusations qui soulèvent des questions d’éthique, de responsabilité sociétale et de géopolitique doit selon SHERPA "décider Lafarge à prendre ses responsabilités et à ouvrir un fonds d'indemnisation indépendant afin que les victimes voient leur préjudice rapidement réparé".

L’entreprise a annoncé dans un communiqué sa décision de faire appel des infractions reprochées.

Lauraine MOUNYOL