Protection des lanceurs d'alerte : méfiance accrue des salariés

La 5e édition du baromètre BVA-Le Cercle éthique des affaires-La Poste fait état d'une plus grande méfiance des salariés à utiliser les dispositifs d'alerte des entreprises par rapport aux années précédentes.

En effet, d'une part, seulement 25% des salariés se déclarent certains de dénoncer un problème éthique au sein de leur entreprise alors qu'ils étaient 46% en 2015.

D'autre part, 59% des salariés font confiance à leur entreprise pour assurer leur protection et garantir leur anonymat s'ils devenaient lanceurs d'alerte alors qu'ils étaient 74% en 2015.

Pour Yves Medina, président du Cercle éthique des affaires, "les récentes affaires LuxLeaks ou UBS France, largement médiatisées, et dans lesquelles les lanceurs d'alerte, malgré le bien-fondé reconnu de leur intervention, ont finalement été sanctionnés, ont eu sans doute une influence négative sur la perception des salariés des grandes entreprises. Ce résultat démontre l'importance d'une mise en place rapide et opérationnelle dans l'entreprise du statut protecteur des lanceur d'alerte prévu par la loi Sapin 2".


Pour en savoir plus : http://business.lesechos.fr/directions-generales/strategie/organisation-des-entreprises/0211676413941-protection-des-lanceurs-d-alerte-reserve-des-salaries-304569.php + http://www.latribune.fr/economie/international/lanceur-d-alerte-un-quart-des-salaries-des-grandes-entreprises-n-hesiterait-pas-630510.html